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Târâ La Blanche


TÂRÂ LA BLANCHE

Târâ [ en tibétain Drölma ], dont le nom signifie "libératrice" ou «Etoile» est interprété comme «celle qui aide à traverser l’océan du Samsara». Il existe 21 Târâs différentes qui se distinguent par leur couleur, leur posture et les attributs qu’elles portent dans leurs mains.

Târâ [ en tibétain Drölma ], dont le nom signifie "libératrice", est une des divinité les plus populaire du Tibet ( avec Avalokiteshvara). Elle est la protectrice de tous les dangers et aide à franchir les difficultés de la vie. Les Tibétains lui accordent une grande confiance et une grande dévotion.

Târâ Blanche est une divinité de longue vie. Elle symbolise l'activité de pacification, et accorde plus particulièrement la longévité et la santé.

Târâ Blanche se distingue de Târâ Verte car elle possède 7 yeux : 3 sur le visage, 2 dans les paumes des mains, 2 dans les plantes des pieds et qu'elle est assise dans la posture du vajra. On la représente avec sept yeux pour signifier la vigilance et l'omniscience de l'esprit habité par la compassion qu'elle exprime (karuna).

Ce qu’il faut retenir de Târâ blanche c’est qu’elle est une énergie de transformation, de protection, de liberté et de pardon. Elle transforme toutes les énergies négatives en énergies positives, l’énergie des lieux, des situations, des évènements. Elle purifie les énergies liées à notre karma, nous offrant la possibilité de nous libérer et de résoudre des problèmes liés au passé et qu'elle est surtout associée aux rituels de longévité ou de guérison.

Le symbolisme de Târâ Blanche :

couleur blanche : symbolise l'absence d'ignorance. 7 yeux : elle voit la réalité ( vacuité ) et possède amour, compassion, joie et équanimité . ornements ( soieries et joyaux ) : maîtrise des qualités et des actes.

le dos droit : une méditation semblable au diamant qui ne vacille jamais.

la lune derrière elle : la félicité inépuisable.

La Legende de Târâ Blanche

Il existe plusieurs légendes concernant sa naissance :

la Târâ blanche seraient née de l’œil gauche d’Avalokiteshvara et la Târâ verte de l’œil droit. Elle est également représentée comme la sœur jumelle du boddhisattva Avalokitésvara (le terme de bodhisattva est sanskrit et signifie "Etre (sattva) d'éveil (bodhi)". Il appartient au vocabulaire religieux du bouddhisme et désigne des personnes ayant acquis l'état de bouddha mais refusant le Nirvana par pure compassion pour se réincarner de nouveau et venir en aide aux autres êtres).

Une autre légende raconte que Târâ était une jeune fille qui devint une déesse : Tout commence dans la nuit des temps, à l'époque du Bouddha "Son du Tambour". Vivait alors une princesse du nom de "Lune de Sagesse" qui, pendant dix millions d'années, fit chaque jour d'immenses offrandes à "Son du Tambour" et à ses disciples. Elle fit aussi, en sa présence, la promesse d'atteindre l'Eveil pour secourir tous les êtres, et de se consacrer sans cesse à leur bien. Les moines lui dirent alors que, pour atteindre son but, elle devrait prier afin de renaître homme et non point femme. Lune de Sagesse, qui ne voyait rien à redire à sa féminité, n'apprécia guère leur commentaire et, après leur avoir fait remarquer que, en ce qui concerne l'Eveil, il n'existe ni homme ni femme, elle leur déclara : "Beaucoup désirent l'Eveil dans un corps masculin, mais personne n’œuvre pour le bien des êtres dans un corps féminin. C'est pourquoi, jusqu'à ce que le Samsara soit vide, je travaillerai pour le bien-être de tous les êtres dans un corps féminin". Puis, pendant dix millions d'années, elle pratiqua jusqu'à ce qu'elle atteigne la complète réalisation et devienne capable de libérer dix millions d'êtres chaque matin et autant le soir. C'est alors que Bouddha "Son du Tambour" déclara qu'elle serait désormais connue sous le nom de "Târâ", la Libératrice.

Le Mantra de Târâ

Avec le mantra de la compassion de Tchenrézi, il est le deuxième mantra le plus récité par les tibétains et les fidèles bouddhistes.

OM représente le corps, la parole et l'esprit du fidèle transformés dans le corps, la parole et l'esprit saints de Târâ.

TARE signifie " libration du samsâra" Elle indique que la divinité mère nous libère du cycle de l'insatisfaction et de la souffrance.

TUTTARE nous libère des huit peurs, qui font référence à huit dangers extérieurs : lions, éléphants, feu, serpents, voleurs, chaînes, inondations et démons. Ils correspondent à huit dangers : l'orgeuil, la colère, la jalousie, l'avarice, les fausses idées, l'attachement, le doute et l'illusion. Prendre refuge en Târâ nous en libère.

TURE nous débarrasse de la maladie physique mais aussi mentale, des afflictions de l'esprit faible et perturbé, et des mauvaises actions qu'il génère. Elle fait ainsi cesser la souffrance. Cette cessation est le but. Notre principale souffrance mentale est l'ignorance.

SVAHA signifie établir la racine du chemin dans le coeur. En trouvant refuge en Târâ en récitant ses mantras, et en plasmodiant ses louanges, nous recevons ses bénédictions qui purifient ce qui est impur en nous.

© L'Atelier de Târâ


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